La qualité
Point essentiel dans notre production. Pour pouvoir fournir en pharmacies notamment, il nous est indispensable de tracer chaque lot de plantes, établir des contrôles analytiques (notamment pour les huiles essentielles), filtrer de manière stérile nos hydrolats, assurer une température de séchage optimale pour nos plantes sèches… Il y aurait bien des points à détailler. Mais une chose est sûre, nous ne laissons rien au hasard.
Cette qualité tant recherchée se retrouve également dans les aspects olfactifs et visuels de nos plantes et de leurs transformations. Ainsi, si les molécules aromatiques sont préservées, les molécules thérapeutiques le seront aussi. C’est par le traitement “doux” administré à nos plantes (séchage à faible température, distillation à basse pression) que nous préservons les molécules thérapeutiques.
La même philosophie est également applicable à l’élément structurel et nutritif de nos plantes : le sol.


Pour un maintien de qualité des produits, les plantes ne sont pas hachées lors du séchage
L’agriculture biologique
Ainsi, cette recherche de qualité doit s’effectuer dans tous les domaines. L’agriculture biologique est un élément indispensable (mais pas suffisant) pour prétendre à la qualité de nos produits. Il nous est impossible de penser vouloir vendre des “produits de santé” nourris aux pesticides et aux engrais chimiques.
N’idéalisons cependant pas l’agriculture biologique. Ce doit être un premier pas vers d’autres pratiques respectueuses des sols et de l’environnement. Car il laisse encore la porte ouverte à des pratiques ambigues. Mais ce premier pas est nécessaire. Ainsi, d’autres labels émergent, plus exigeants, comme par exemple Biocohérence.

Renseignez vous sur les labels, le mode de production de nos produits alimentaires quotidiens. Nous vous encourageons à être curieux et exigeants.
Pour plus de renseignements sur le cahier des charges AB, voici un résumé simple et clair:
https://opera-connaissances.chambres-agriculture.fr/doc_num.php?explnum_id=151879
La traction animale
En agriculture, la traction animale consiste à remplacer un véhicule tractant (tracteur, motoculteur…) par un animal. Cette pratique a presque cessé d’exister des années 70 à 90. Puis un regain d’intérêt s’est montré et en 2020, la traction animale a, pourrait-on dire, le vent en poupe.
Même si elle présente de nombreux avantages agronomiques et écologiques, c’est une pratique très exigeante et risquée. Ainsi, on ne peut s’orienter vers la traction animale sans être vraiment attaché aux animaux et passionné.
D’un point de vue agronomiques, les avantages sont indéniables:
- moins de tassement de sol, ce qui entraîne une meilleure infiltration de l’eau et une plus grande vie biologique.
- labour peu profond, donc encore une fois un respect de la vie biologique du sol.
- travail sur buttes possible, ce qui aère le sol, le draine, le réchauffe plus vite au printemps et accélère l’assimilation des éléments nutritifs par les plantes.
- plus grande autonomie en intrants (fumier et compost).
Rajoutez à cela qu’il est plus agréable de parler à son cheval qu’à son tracteur !
Nous avons choisi d’utiliser une jument comtoise du nom d’Aby pour travailler. Passez lui dire bonjour quand il vous plaira !

